Que celui ou celle qui n’a jamais de baisse d’attention au travail lève la main !

Combien de fois il nous faut relire un passage ou redoubler d’effort pour comprendre le sens d’un texte ? Notre cerveau est en surchauffe et nous réclame des pauses. D’ailleurs, cette régénération mentale régulière permet non seulement de retrouver de l’attention mais aussi d’augmenter notre productivité, notre mémoire et même notre créativité. En voici les preuves et surtout les moyens d’y parvenir.

Une étude de LexisNexis survey à montré que les employés passaient plus de la moitié de leur temps de travail à recevoir et gérer des informations plutot que de … faire leur travail. C’est notre « réseau en mode par défaut » (default mode network) étudié par les chercheurs qui nous permet de ressourcer notre cerveau pendant ces pauses mentales. Car celles-ci offrent l’opportunité, à travers ce réseau neuronal en mode par défaut, de donner du sens à ce que nous venons d’intégrer, de revenir sur les tensions non résolues de nos vies, de réécouter nos conversations internes. Bref de revisiter nos « post-it mentaux » dans une instrospection utile, qui construit notre moi.

Une étude à de la Harvard Business School auprès des employés du Boston Consulting Group, montre qu’une coupure régulière au travail leur permet de gagner en productivité et en fidélité à l’employeur, même si ils ne ressentent pas le besoin de couper.

Tony Schwartz, dirigeant de The Energy Project, recommande de dormir 7 à 8 h par nuit, d’utiliser tout ses congés et de faire des pauses régulières dans la journée (pour méditer par exemple), de démarrer par les taches les plus ardues le matin (où notre attention est la meilleure). A contre courant de la croyance qu’il vaut mieux être très occupé. Il a ainsi convaincu des sociétés comme Google, Apple, Facebook, Coca-Cola, Ford, en mesurant l’engagement des salariés, indice fortement corrélé à la performance.

Nous avons tous l’habitude de dormir la nuit et de rester éveiller le jour, non ? Ce n’est clairement pas l’idéal pour notre santé mentale. Car notre cerveau préfère alterner entre plusieurs phases de sommeil et se réveiller plus d’une seule fois par jour nous disent les études. Encourageant ainsi la pratique de la sieste l’après midi. D’ailleurs, la micro sieste améliorerait notre concentration. D’après une recherche de la Flinders University en Australie, une sieste de seulement 10 minutes permettrait d’augmenter nos performances en réactivant le circuit neuronal d’éveil !

Mais alors comment pratiquer ces pauses mentales ?

Les pratiques méditatives, le yoga ou la marche en conscience permettent cette régénération. En privilégiant le contact avec la nature si possible. Une recherche d’échopsychologie a montré que les étudiants a qui on avait demandé de se promener dans un lieu calme et naturel (avec des arbres) montraient de meilleures performances aux tests de mémorisation que ceux a qui on avait demandé de marcher la même durées mais dans des rues bruyantes. Plusieurs études ont montré que méditer renforce les connections entre les régions du réseau en mode par défaut et augmente la densité et le volume de l’Hippocampe, zone du cerveau cruciale dans notre capacité mémorielle et épaissit le cortex frontal, lieu de régulation émotionnelle ! Selon les expériences 2 semaines de méditation de 10 à 20 minutes quotidiennes suffisent à aiguiser notre esprit. Bref, si la pause est salvatrice, reste à combattre les préjugés au bureau.

A vous de jouer !

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