Un article très inspirant sur Google dans le New York Times: Pendant 5 ans la firme de Mountain View à cherché à modéliser l’équipe parfaite en observant ses collaborateurs et leur productivité ! (projet « Aristote« ). Les chercheurs ont étudié plusieurs centaines d’équipes pendant 3 ans.
Quels enseignements tirer de cette étude ?
1/ Comprendre et influencer les normes de comportements en groupe semble être la clé pour augmenter les performances.
2/ Toutes les équipes performantes ne se comportent pas forcément de la même manière
3/ Les meilleures équipes partagent 2 caractéristiques communes: une distribution équitable du temps de parole entre ses membres (dans le cas contraire, l’intelligence collective semble régresser). Et une capacité d’empathie et de perception de ce que les membres ressentent (appelée « sensibilité sociale » ou « conversations émotionnelles » par les chercheurs), principalement à partir de l’observation des signaux non verbaux. Ici l’expression des émotions et des histoires personnelles est valorisée.
4/ Mêmes composées de gens brillants individuellement, les équipes qui n’ont pas ces 2 caractéristiques semblent sous performer chez Google.
5/ C’est donc cette « sécurité psychologique« que le Professor Amy Edmondson d’Harvard définit comme ‘‘ a shared belief held by members of a team that the team is safe for interpersonal risk-taking.’’ qui résumerait les 2 dimensions discriminantes de l’équipe performante, caractérisée par un climat de confiance interpersonnelle et de respect mutuel, qui permet d’être soi-même. Bien sûr, d’autres critères rentrent en ligne de compte comme des objectifs clairs, une culture collective..etc
6/Ce qui était de l’ordre de l’intuition pour certains (faire preuve d’empathie et d’écoute) devient démontré par les milliers de données que Google à triturées !
Le projet Aristote nous rappelle qu’à l’heure de l’ultra optimisation, le succès repose d’abord sur nos expériences personnelles comme les interactions émotionnelles et les conversations profondes, sur qui nous voulons être vraiment et comment nos collègues tiennent compte de nos sentiments…
L’article peut se lire ICI