Avez-vous déjà pris conscience du nombre de décisions (petites ou grandes) que vous prenez chaque jour ? « Trop de possibilités » est un problème merveilleux à avoir mais nos cerveaux archaïques ne sont pas toujours équipés pour gérer ça.
La vie moderne est une abondance de choix. Nous sommes constamment bombardés d’options. La fatigue décisionnelle, lorsque la qualité de nos choix décline avec le temps, semble impossible à éviter. À mesure que notre volonté diminue, notre bande passante mentale est réduite à néant et nous commençons à perturber même les décisions les plus ineptes.
L’indécision est en réalité le résultat d’une «inhibition croisée» mentale
L’indécision est en réalité le résultat d’une «inhibition croisée» mentale, lorsqu’un groupe de neurones envoie un signal chimique pour bloquer le message de l’équipe adverse. En d’autres termes, il y a un ange sur une épaule qui crie: « Allez au boulot ! Tu peux le faire ! » Tandis que le diablotin de l’autre côté murmure « Netflix … Netflix … « .
La bonne nouvelle selon Deepak Chopra est que nos cerveaux sont déjà câblés de sorte qu’un côté l’emportera, nous empêchant de passer le reste de nos vies dans l’indécision paralytique. La mauvaise nouvelle ? Parfois, le côté câblé est celui qui utilise la fourche. Que vous ayez l’habitude de faire le «mauvais» choix ou que votre peur de passer à côté d’une opportunité vous entraîne dans la spirale infernale du «et si…», voici comment reprogrammer votre cerveau et devenir un Décideur.
Comment reprogrammer votre cerveau et devenir un Décideur
1. Éliminez rapidement : Quand il s’agit de décisions mineures, donnez-vous 30 secondes, choisissez, puis respectez vos décisions. Plus vous pratiquez votre pouvoir de décision, plus vous serez décisif. Souvent nous cherchons simplement quelqu’un d’autre pour prendre la responsabilité. Pratiquez les petites prises de décision du quotidien et vous renforcerez votre confiance en constatant que votre choix, bon ou mauvais, n’a pas entraîné de catastrophe.
2. Considérez que vous connaissez déjà la réponse : Des études récentes ont montré que le subconscient prend des décisions assez rapidement, mais nous sommes bloqués lorsque ce que notre inconscient veut réellement entre en conflit avec notre côté conscient et logique. Ensuite, nous passons énormément de temps à nous convaincre et à convaincre les autres de nos décisions, en plaidant pour ce que nous « devrions » vouloir. C’est pourquoi ça peut être une bonne idée d’essayer d’accepter les décisions de notre subconscient…
3. Méditation : Si vous pensez: «Génial, tellement content que mon subconscient ait la réponse, mais je n’ai aucun indice», essayez la méditation. Même simplement vous assoir tranquillement et vous poser la question qui vous occupe, vous aurez souvent créé assez d’espace mental pour que la réponse éclate. Méditer permet de clarifier notre esprit pour prendre de meilleures décisions.
4. Rappelez-vous que si vous devez rationaliser, vous ne devriez probablement pas le faire. Comme le disait Ayn Rand, «la rationalisation est un processus consistant à ne pas percevoir la réalité, mais à essayer de faire correspondre la réalité à ses émotions.» Ne prenez pas de décisions permanentes basées sur des émotions temporaires. Lorsque nous agissons contre nos valeurs les plus élevées (en choisissant de succomber à une patisserie plutôt que la santé, le mensonge plutôt que la vérité), nos cerveaux freinent pour tenter d’arrêter le processus. Ils nous culpabilisent dans une tentative d’empêcher l’action de se reproduire. Prendre du recul une seconde et vous rappeler «ce qui est vraiment le plus important» rétablira la préséance de vos valeurs, il deviendra alors plus difficile d’agir contre elles. Autrement dit, éloignez-vous du réfrigérateur lorsque vous êtes en colère.
5. Sachez qu’il n’y a aucune mauvaise option, seulement l’option que vous choisissez. Oui, cela demande un peu plus de foi dans l’univers, mais on se réfugie dans le fait que toutes les routes mènent à Rome.
6. Décidez que vous êtes un Leader Positif qui décide. Les états mentaux deviennent des automatismes dans le cerveau, alors arrêtez de vous dire que vous êtes mauvais à prendre des décisions.
7. Penchez-vous en avant: Nous savons depuis longtemps que nos pensées influencent nos actions, mais de nouvelles recherches menées par le professeur Rick Hanson montrent à quel point le contraire est vrai: Nos actions façonnent nos pensées. La «Cognition incarnée» suggère que «vous pencher vers une récompense augmente la réponse du cerveau et vos expressions faciales, votre posture, etc., influencent votre expérience et votre comportement.» En termes simples, votre cerveau n’est pas la seule ressource dont vous disposez pour prendre des décisions, alors tenez-vous droit et mettez votre corps en action.
8. Acceptez que vous n’avez pas le contrôle de toute façon (et c’est OK): Nous ne saurons jamais les choses que nous avons peut-être manquées; si retourner au café 5 minutes plus tard aboutirait à la rencontre décisive de votre vie ou si accepter cette offre d’emploi particulière mènerait à une immense richesse. Nous pouvons seulement reconnaître que vivre constamment au pays du « et si… » nous rendrait non seulement fous, mais nous empêcherait de vivre pleinement notre vie.
Rappelez-vous le vieil adage selon lequel refuser de prendre une décision est une décision en soi, alors autant être audacieux, nous pencher en avant, et embrasser la beauté et la magie de ce chaos.
Céline Simonnet Lafont – Guide du Bonheur au Travail