Pour comprendre ce concept critique souvent mal compris qu’est l’énergie pour un Dirigeant, il est utile d’en dégager les dimensions principales. Par “énergie,” nous entendons non pas les notions de personnalités, charisme, passion, mais plutôt celles de discipline, d’authenticité et de sens de la communication pour aller chercher une performance supérieure.

L’énergie est une force de création de valeur.

L’énergie positive déclenche l’engagement des employés, l’alignement et l’agilité. Elle insuffle la confiance en soi et un sens du but au sein de l’organisation. L’énergie libère la capacité et améliore la l’habilité d’une organisation à exécuter la stratégie en puisant dans les réserves des collaborateurs.

L’énergie est contagieuse.

Dans chaque interaction, un dirigeant envoie de l’énergie. Cette énergie peut être positive ou négative à travers toute l’organisation par le bouche à oreille et les médias sociaux. En bon « Chief Energy Officer« , il diffuse son énergie ou active celle des autres à travers l’entreprise.

L’énergie est volontaire.

L’énergie positive est rarement innée. Elle est délibérément voulue et générée par le Dirigeant. Elle s’invite dans la préparation et le mode de pensée lors des réunions critiques, des échanges, dans le langage corporel et les messages qui peuvent diffuser à travers l’organisation.

L’énergie a besoin d’être dosée.

Un Dirigeant doit comprendre qu’il doit transmettre le bon niveau d’énergie (ni trop, ni trop peu) et en accepter les feedback, comme la nécessité parfois de marquer une pause de réflexion.

L’énergie du Dirigeant est donc clé surtout lors des phases de transition ou des phases critiques (budget, clôture..). Un des moyens pour déployer son énergie est de cultiver son « vrai moi », authentiquement. Voici quelques astuces distillées aux Dirigeants que nous accompagnons dans leur transformation:

• Auditer dans son agenda les activités qui vous nourrissent, qui vous donnent de l’énergie et celles qui, au contraire, vous pompent votre énergie, notamment dans les meetings.  Construire son son « high energy network » en s’entourant principalement de collaborateurs qui diffusent cette énergie positive dans l’organisation, surtout dans les phases critiques (transformations)

• Cultiver la curiosité comme un booster pour casser les routines. Consacrer du temps aux idées neuves, aux nouveaux domaines.

• Fixer des limites, surtout dans les meetings qui s’enchainent. Prévoir des pauses, des horaires raisonnables (pas de petit déjeuner avant 8h, pas de retour à la maison après 21H…)

• Se préparer reste encore un bon moyen de gérer son énergie selon l’enjeu d’une réunion.

Tel l’athlète, le Dirigeant se doit de s’entrainer et gérer son niveau d’énergie si il veut tirer le meilleur de son organisation.